sábado, 16 de abril de 2011

Les Livres d'Emblèmes


Avec la parution de l'Emblematum liber d'André Alciat à Augsbourg en 1531 (traduit en français dès 1536), le livre d'emblèmes, tant en latin qu'en langue vulgare, va connaître un destin européen jusqu'au siècle suivant. À l'origine, l'emblème réunit un intitulé (notion à illustrer), une image souvent allégorique et un bref commentaire. De nombreux auteurs publieront à la suite d'Aliciat des livrets d'emblèmes réduisant souvent ce dispositif à deux éléments. On retiendra notamment: L'écrivain, traducteur et libraire, Gilles Corrozet (1510-1568) qui publia nombre de poètes, et composa le Parnasse des Poètes français qui dresse un état de la poésie de Marot à Ronsard. Il s'attaque à la vogue des Blasons avec ses Blasons domestiques (1539), avant de publier son recueil d'emblèmes: L'Hécatomgraphie (1540) qui reste l'une de ses meilleures oeuvres.
On consultera aussi: Guillaume de La Perrière (1499-ca 1565), Le théâtre des bons engins, auquel sont contenuz cent emblèmes (1539) le régent du collège de la Trinité à Lyon, Barthélemy Aneau (ca 1505-1561), traducteur d'Alciat en 1549, explore les rapports du texte et de l'image dans Décades de la descriptions des animaux (1549) et dans L'Imagination poétique (Picta poesis, 1542); Claude Paradin donne en 1551 ses Devises héroïques et Georgette de Montenay, Emblèmes ou devises chrestiennes. Enfin, Maurice Scève fera figurer cinquante emblèmes dans La Délie.

http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVId.htm , le 14 juillet 2002.

Nenhum comentário:

Postar um comentário