Renaissance Française

La Renaissance apparaît en France avec un retard important par rapport à l'Italie. La raison principale est la poursuite de la guerre de Cent Ans jusqu'en 1453, et même 1477 (bataille de Nancy), alors que le processus de renaissance artistique est amorcé dès le XVe siècle  au moins en Italie et dans de nombreuses régions d'Europe (Flandres, Rhénanie, Alsace, Portugal...).
Comme en Italie, ses traits caractéristiques sont la soif de vivre, la confiance en l'homme, l'appétit du savoir, l'esprit de libre examen. Ce mouvement remet en cause les mentalités du Moyen Âge et recherche de nouvelles formes de vie et de civilisation. En effet, les possibilités de diffusion de l'information par l'imprimerie, et la découverte d'un nouveau monde au-delà de l'Atlantique, modifient profondément la vision du monde des hommes de cette époque.
Renaissance Française
La renaissance est le temps des peintres, des sculpteurs qui sont employés pour les grands rois comme en France avec François 1er, à l’exemple de Léonard de Vinci qui finit sa vie au Clos Lucé.
Origines et spécificités françaises
Des historiens on considéré comme point de départ de ce mouvement en France, le début des Guerres d’Italie (1492 ou 1515), la période se terminant avec le début des guerres de religion (1562), la signature de l’Édit de Nantes (1598) ou la fin du règne d’Henri IV (1610)
Renforcement de la monarchie : la vouveraineté
En France, la Renaissance a ceci de spécifique que, après le règne centrarlisateur de Louis VI, Le Gros, le povoir du roi s’accentue sur ses vassaux. On passe progressivement d’un régime de suzeraineté à un régime de souveraineté.
En fait, l’évolution des tecniques de guerre a une influence indirecte sur ce changement. La défanse des châteux forts devient progressivement inefficace du fait de l’invention des nouvelles armes de guerre à plus longue portée (bombarde), de sorte qu’il faut imaginer de nouveaux systèmes défensifs. L’inefficacité de l’armée française pendant certains épisodes de la guerre de Cent Ans (bataille d’Azincourt, 1415, notamment) est révélatrice de ce changement.
Les seigneurs féodaux dont les « privileges » dans la société médiévale sont compensés par leur responsabilité sur la population environnante en cas d'agression de la communauté locale, n'ont plus le même rôle. Ils prirent des responsabilités militaires au niveau « national » (et non plus local (en langage moderne), conservant néanmoins leurs privilèges,
La hiérarchie des suzerainetés s'en trouve bouleversée. Il faut donc redéfinir les responsabilités réciproques du monarque, devenu le garant de la sécurité du pays unifié. Le principal théoricien de la définition du principe de souveraineté est Jean Bodin.
François 1er est ainsi l'un des premiers monarques français, au sens propre du terme (dans le système féodal, les rois sont suzerains de leurs vassaux, qui prêtaient serment d'allégeance). On ne voit apparaître l’absolutisme à proprement parler, qu'avec Henri IV, dont les responsabilités sont accrues à la suite de l’édit de Nantes (1598), et surtout avec Louis  XIII (sous l'influence très forte de Richelieu), et avec Louis XIV, appuyé sur ce point par Bossuet.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renaissance_fran%C3%A7aise accédé le 09 avril 2011, 15h04,  par Norma, monitrice du cours de Littérature Française.