Oeuvres poétiques mise en musique - Clement Marot


L’œuvre poétique de Clément Marot, on le sait, a joui dès son apparition d'une immense faveur, comme en témoigne l'appellation “ Prince des poëtes françois ” qui lui fut décernée de son vivant. Les musiciens, quant à eux, n'avaient même pas attendu les publications pour en faire le support littéraire de leurs compositions polyphoniques, puisque la première occurrence de poésies de Marot mises en musique coïncide avec le premier spécimen d'édition musicale en France, le recueil de “ Chansons nouvelles ” que publie Pierre Attaingnant en 1528, où l'on dénombre neuf des “ Chansons ” de l’Adolescence clémentine mises en musique par Claudin de Sermisy ; ceci donc quatre ans avant que Marot ait confié cette première mise en forme de son œuvre à l'éditeur Pierre Roffet. Ce succès non seulement ne s'est jamais démenti tout au long de sa carrière littéraire, mais a persisté plus d'un demi-siècle après sa mort, jusqu'à l'extrême fin du xvie siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'extinction du genre “ chanson polyphonique ”. Les pièces répertoriées dans ce catalogue ressortissent essentiellement à l'œuvre profane de Marot. La série des psaumes traduits “ en rime françoise ” ayant déjà fait l'objet de divers catalogages, on y trouvera toutefois un certain nombre de poèmes d'inspiration religieuse dans la mesure où ils ont été mis en musique et publiés dans des recueils profanes, selon l'usage du temps où le mélange des genres était pratique courante. Au total, ce sont 372 entrées qui constituent l'ensemble des pièces musicales, représentant 151 textes littéraires et réparties sur plus d'une centaine de compositeurs, des plus illustres (Sermisy, Janequin, Lassus) aux plus obscurs ou aux anonymes des premiers recueils.

Annie Cœurdeve ancienne élève des classes d'écriture du Conservatoire National de Paris, licenciée en lettres classiques, docteur en musicologie (Université de Tours, 1991), membre actif de la Société française d'analyse musicale, auteur de divers articles concernant pour la plupart les problèmes de la modalité en polyphonie, est depuis 1994 responsable du dépouillement des sources musicales dans le cadre dit programme Ricercar du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours.
L’œuvre poétique de Clément Marot, on le sait, a joui dès son apparition d'une immense faveur, comme en témoigne l'appellation “ Prince des poëtes françois ” qui lui fut décernée de son vivant. Les musiciens, quant à eux, n'avaient même pas attendu les publications pour en faire le support littéraire de leurs compositions polyphoniques, puisque la première occurrence de poésies de Marot mises en musique coïncide avec le premier spécimen d'édition musicale en France, le recueil de “ Chansons nouvelles ” que publie Pierre Attaingnant en 1528, où l'on dénombre neuf des “ Chansons ” de l’Adolescence clémentine mises en musique par Claudin de Sermisy ; ceci donc quatre ans avant que Marot ait confié cette première mise en forme de son œuvre à l'éditeur Pierre Roffet. Ce succès non seulement ne s'est jamais démenti tout au long de sa carrière littéraire, mais a persisté plus d'un demi-siècle après sa mort, jusqu'à l'extrême fin du xvie siècle, c'est-à-dire jusqu'à l'extinction du genre “ chanson polyphonique ”. Les pièces répertoriées dans ce catalogue ressortissent essentiellement à l'œuvre profane de Marot. La série des psaumes traduits “ en rime françoise ” ayant déjà fait l'objet de divers catalogages, on y trouvera toutefois un certain nombre de poèmes d'inspiration religieuse dans la mesure où ils ont été mis en musique et publiés dans des recueils profanes, selon l'usage du temps où le mélange des genres était pratique courante. Au total, ce sont 372 entrées qui constituent l'ensemble des pièces musicales, représentant 151 textes littéraires et réparties sur plus d'une centaine de compositeurs, des plus illustres (Sermisy, Janequin, Lassus) aux plus obscurs ou aux anonymes des premiers recueils.

Annie Cœurdeve ancienne élève des classes d'écriture du Conservatoire National de Paris, licenciée en lettres classiques, docteur en musicologie (Université de Tours, 1991), membre actif de la Société française d'analyse musicale, auteur de divers articles concernant pour la plupart les problèmes de la modalité en polyphonie, est depuis 1994 responsable du dépouillement des sources musicales dans le cadre dit programme Ricercar du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours.
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Affiché par Norma, monitrice du cours de Littérature Française - Poesie, Professeure Claudia Falluh (UnB 1/2011)