sábado, 9 de abril de 2011

Pétrarque et le Pétrarquisme (1560 - 1600)



Francesco Petrarca, en français Pétrarque  (Arezzo, 20 juillet 1304 - Arquà, 19 juillet 1374), est un érudit, un poète et un humaniste italien. Avec Dante Alighieri et Boccacio (Bocace), il compte parmi les premiers grands auteurs de la littérature italienne,

Plus que Dante avec Béatrice, Pétrarque est passé à la postérité pour la perfection de sa poésie qui rime son amour pour Laure. Pour beaucoup, l'ensemble de sa gloire, l'essentiel de sa renommée, la portée de son influence, tant stylistique que linguistique, tiennent uniquement à un volume, son immortel Canzoniere  dans lequel il rénova la manière des écrivains du « dolce stil nuovo ».
C'est dans cette œuvre majeure qu'il « se présente comme une sorte de Janus regardant à la fois vers le passé et l'avenir, l'antiquité et la chrétienté, la frivolité et le recueillement, le lyrisme et l'érudition, l'intérieur et l'extérieur ».

De l'oeuvre de Pétrarque, le XVIe siècle privilégie moins l'humaniste que le poète. Avec le  Canzoniere (Rerum vulgarium fragmenta), Pétrarque lègue un recueil de sonnets, chansons, sextines, ballades et madrigaux qui va constituer le modèle de la poésie amoureuse tant en Italie avec Tebaldeo, Serafino et Bembo, qu'en France.
Le Canzoniere relève de la lyrique courtoise qui fait ainsi retour en poésie. Pétrarque y rapporte l'histoire de sa passion pour une jeune fille, Laure, rencontrée en Avignon le 6 avril 1327. Composé en deux parties, opposant en miroir la vie et la mort de Laure, le recueil passe de l'évocation de l'aiméeà son idéalisation, des tensions du désir à la souffrance, de l'amour terrestre à l'amour mystique. C'est l'itinéraire à la fois d'un amant et celui d'un poète qui dépasse la mort et la mélancolie par la rédemption de l'oeuvre vouée à lui assurer l'immortalité.
La Renaissance en retient la forme du "chansonnier" (Délie de Scève, L'Olive de Du Bellay, Les Amours de Ronsard, Le Printemps D'Aubigné...) ainsi qu'une topique du "discours amoureux" et une rhétorique de la passion (métaphore, analogie, hyperbole et antithèse). Le Canzoniere offrira enfin un éventail de motifs qui se perpétueron bien au delà de la Renaissance.
Le pétraquisme se conjugue avec le néoplatonisme de la Renaissance. L'idéalisation de l'amour chez Pétrarque trouve son prolongement dans les thèmes platoniciens exprimés dans le Phèdre et le Banquet. A la fin du siècle, le néopétrarquisme va à la fois dégénérer en un "pétrarquisme blanc" (J. Rousset): poésie galante avec Desportes, Bertaut, Du Perron, et un "pétrarquisme noir": poésie tragique avec Jamyn, Jodelle, Aubigné, Sponde, Chassignet. 

http://gallica.bnf.fr/themes/LitXVIe.htm

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