sexta-feira, 8 de abril de 2011

Le Rhétorique - Clément Marot




Clément Marot, né à Cahors pendant l’hiver 1496-1497 et mort en 1544 à Turin est un poète français. Bien que marqué encore par l'héritage médiéval, Marot a été un des premiers grands poètes modernes français. Protégé de Marguerite de Navarre, sœur du roi de France François 1er, ses sympathies marquées pour la Réforme et pour Luther lui ont valu cependant la prison puis l'exil en Suisse et en Italie.
C'est sous l'égide de son père, le rhétorique Jean Marot, et de Lemaire de Belges, que Clément Marot fait ses débuts de poète avec Le Temple de Cupido (1514), recueil dans le prolongement de la grande rhétorique et de la poésie médiévale. Dès 1519, il entre au service de Marguerite d'Angoulême et écrit pour la maison d'Alençon l'Épistre du camp d'Attingny. Acquis à l'évalélisme du groupe de Meaux, il est dénoncé et emprisonné au Châtelet en 1526, l'année de la mort de son père, pour avoir mangé du lard en carême. Il compose alors L'Épistre à son ami Lyon, et une satire de la justice, L'Enfer, qui n'est pas sans rappeler Villon - qu'édita aussi Clément Marot.
Valet de chambre du roi, chroniqueur brillant et insolent, aussi à l'aise dans le lyrisme que dans la satire, Clément Marot donne le 12 août 1532, L'Adolescence clementine. Il a apporté un soin particulier à la composition de ce recueil où les pièces sont classées par genres et y ouvre une nouvelle "poétique". Le livre connaît un immense succès et fait de son auteur l''un des plus célèbres poètes de son temps: la mode est à l'épigramme, au rondeau et à l'épitre. Mais l'affaire des Placards (octobre 1534), oblige Marot à fuir. Réfugié auprès de Marguerite, puis à Ferrare chez Renée de France, qui accueillait de nombreux huguenots, et enfin à Venise, il accepte d'abjurer "l'erreur luthérienne" pour retrouver la Cour. C'est l'époque de la querelle avec Sagon, celle aussi où Marot entreprend la traduction des Psaumes (Trente Psaumes, 1541, Marot traduisit 49 psaumes sur 150, son travail fut terminé par Théodore de Bèze). Mais François 1er radicalise alors sa politique religieuse et Les Psaumes sont mis à l'index (1542). Marot trouvera refuge à Genève, avant de mourir à Turin. Écarté par La Pléiade, Marot sera ressuscité au siècle suivant par Voiture, et plus tard La Fontaine.
Rétiré des notes du professeur Claudia Falluh

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